Séminaire : Le diagnostic médical au plus près du patient
Dans tous les cas, le professionnel doit manipuler ou faire manipuler par le patient des dispositifs médicaux permettant d’avoir accès à des données pertinentes et dont l’interprétation permet de guider un diagnostic précis et fiable.
Cela est rendu possible grâce à :
Le séminaire entend faire le point sur cette médecine de proximité qui s’appuie sur des dispositifs médicaux électroniques et de l’IA et qui requiert de nouvelles compétences chez les praticiens. Les technologies utilisées se doivent :
Nous ferons un panorama des projets en cours et des technologies déjà commercialisées ou en développement, en mettant le patient au centre de notre réflexion.
COORDINATION SCIENTIFIQUE
David Menga EDFlab |
Martin Rayrole Thalès |
DATE & LIEU
03 avril 2025
9h00 - 17h30
Ecole Polytechnique
Route de Saclay
91128 PALAISEAU Cedex
SITUATION
Organisateurs et partenaires
PROGRAMME
09h00 – 09h20
Accueil & café
09h20 – 09h30
Présentation de la journée
David Menga
Martin Rayrole
EDFlab
Thalès
09h30 – 10h00
Ce que nous apprend la sociologie de la télémédecine
Alexandre Mathieu-Fritz
Université Gustave Eiffel,
LATTS
10h00 – 10h30
La Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC) : Un Indicateur Complexe de Performance et de Santé
Laurent Schmitt
Centre National de Ski nordique
10h30 – 11h00
La révolution des Dispositifs Médicaux nomades vue d’un hôpital
Pr Pierrick Bedouch
CHU de Grenoble
11h00 – 11h15
Pause café
11h15 – 11h45
Un panorama de la recherche en diagnostic médical à SU
Bertrand Granado
Sorbonne Université
11h45 – 12h15
Structuration de la recherche en technologies pour la Santé à Paris-Saclay : le projet PASREL
Vincent Lebon
Université Paris-Saclay,
CEA
12h15 – 12h45
Analyse de l’air expiré en temps-réel, une approche innovante pour la médecine personnalisée
Stanislas Grassin-Delyle
ExhaIon
12h25 – 13h40
Déjeuner buffet
14h00 – 14h30
AXEL, un accélérateur au service des start-up de la medtech
Céline Darie
AXEL
14h30 – 15h00
Volatolome corporel pour la détection des maladies
Nabil Moumane
Sensebiotek
15h00 – 15h30
Jimini : Un laboratoire mobile intelligent au service du diagnostic précoce
Jean-Christophe Tixier
Usense
15h30 – 16h00
Innovations en imagerie du cancer du sein : L’apport des micro-ondes et de l’intelligence artificielle
Latifa Fakri-Bouchet
e-Daisy
16h00 – 16h15
Pause café
16h15 – 16h45
La radiologie au plus proche du patient
Beatriz Matesanz-Garcia
Thalès MIS
16h45 – 17h15
Unlocking access to MRI
Dimitri Labat
Chipiron
17h15 – 17h45
Transformer les soins avec les données échographiques
Aritz Zamacola
ResolveStroke
17h45
Résumé de la présentation
Ce que nous apprend la sociologie de la télémédecine | Alexandre Mathieu-Fritz
Le développement des usages des dispositifs de télémédecine et de télésanté s’effectuent suivant des modalités multiples et a de nombreux effets (souvent inattendus) sur les interactions et les coopérations entre praticiens et avec les patients, sur les pratiques, les savoirs, l’expérience de la maladie et les identités sociales ou professionnelles. Les transformations des activités de travail s’accompagnent également de changements observables sur le plan de l’organisation et de la division du travail médical et paramédical, ainsi que des frontières et des territoires professionnels.
Alexandre MATHIEU-FRITZ (alexandre.mathieu-fritz@univ-eiffel.fr) est professeur de sociologie à l’Université Gustave Eiffel et chercheur au LATTS (UMR CNRS 8134, Ecole des Ponts Paris Tech, UGE). Situés à la croisée des sociologies du travail et de l’activité, des TIC et de l’innovation, ses travaux analysent les évolutions des métiers et des activités au sein du monde médical et de la santé, en observant l’introduction des dispositifs numériques dans les pratiques, les parcours et les organisations de soin : DMP (Mon Espace Santé), outils d’autosurveillance des pathologies chroniques (diabète, mucoviscidose), télémédecine (téléconsultation, télé-expertise, télésurveillance), intelligence artificielle (détection précoce du cancer en dermatologie). Il a publié récemment :
Mathieu-Fritz, A. (2021). Le praticien, le patient et les artefacts: genèse des mondes de la télémédecine. Presses des Mines.
Mathieu-Fritz, A., & Gérard, N. (2023). « Les reconfigurations du « travail du patient » et de la relation thérapeutique lors de l’intégration d’un dispositif de télésurveillance médicale. Le cas de la diabétologie ». Sciences sociales et santé, 41(2), 75-100.
Mathieu-Fritz, A., & Trupia D. V. (2024), « Le dermatologue, le mélanome et l’intelligence artificielle. Le (lent) développement des usages et les transformations de la réflexivité clinique », Réseaux, n° 248, vol. 42, (pp. 111-152).
La variabilité de la fréquence cardiaque au service de la performance mais aussi de la santé | Laurent Schmitt
La variabilité de la fréquence cardiaque (ou VFC) est un concept qui suscite un intérêt croissant dans les domaines de l’entrainement sportif, de la physiologie, de la psychologie, de la médecine et de la santé ces dernières décennies. Loin d’être une simple mesure de la fréquence à laquelle notre cœur bât, la VFC reflète l’équilibre sensible entre les systèmes parasympathique et sympathique du système nerveux autonome. Elle offre ainsi un aperçu précieux de notre état de santé globale et de nos capacités de performance qu’elles soient physiques ou intellectuelles.
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Laurent Schmitt : J’ai été pendant 38 ans responsable du département Performance et Recherche au centre National d’entraînement des équipes de France de Ski Nordique et 10 ans entraîneur de l’équipe de France de ski de fond. J’ai eu a cœur de trouver des moyens permettant d’individualiser au maximum les entraînements en fonction de chaque individu pour qu’ils puissent exprimer au mieux leur potentiel, tout en préservant, voire en améliorant leur santé.
Docteur en biologie, j’ai développé mes recherches dans l’entrainement en hypoxie/altitude, les effets physiologiques des différentes intensités d’entrainement, l’analyse de la variabilité de la FC pour individualiser l’entraînement, diagnostiquer la fatigue et proposer les remédiations adaptées au type de fatigue … Je suis chercheur associé à l’Université de Lausanne (laboratoire des sciences du sport) et formateur des entraîneurs nationaux toutes disciplines à l’INSEP.
La révolution des Dispositifs Médicaux nomades vue d’un hôpital | Pr Pierrick Bedouch
Les technologies de santé sont maintenant entrées dans le quotidien des patients et des hôpitaux. Parmi ces technologies utilisées pour le traitement et le suivi des patients tout au long de leur parcours, les Dispositifs Médicaux connectés ouvrent de nouveaux défis pour l’hôpital en faisant tomber les frontières pour le suivi du patient entre la ville et l’hôpital et en soulevant de nouvelles questions, réglementaires, d’accès au marché et d’utilisation par le patient et les professionnels de santé.
Professeur des Universités-Praticien Hospitalier à l’Université Grenoble Alpes et au CHU Grenoble Alpes, Pierrick BEDOUCH est Coordonnateur du Pôle Pharmacie et spécialiste en Pharmacie Clinique et santé numérique.
Il partage ses activités entre l’hôpital, l’enseignement de la pharmacie clinique et la recherche au sein du laboratoire TIMC (UMR CNRS 5525) de l’Université Grenoble Alpes. Il travaille sur les méthodes visant à réduire le risque médicamenteux à travers le recours aux technologies de l’information et de la communication (automatisation, prescription informatisée, pharmacoépidémiologie, santé connectée, données massives et intelligence artificielle). Il préside le collège universitaire des enseignants de pharmacie clinique ANEPC.
Structuration de la recherche en technologies pour la Santé à Paris-Saclay : le projet PASREL | Vincent Lebon
Grâce à des recherches de pointe dans des domaines aussi variés que les mathématiques, la physique, les sciences biologiques et médicales, l’ingénierie et les sciences humaines et sociales, Paris-Saclay attire un nombre croissant d’étudiants et d’industriels et développe de multiples technologies. Ces technologies présentent un potentiel remarquable d’applications médicales. Pour que ce potentiel se traduise en réalisations concrètes au bénéfice des patients, un dialogue entre les communautés de recherche, le monde du soin et les entrepreneurs est indispensable. PASREL, ancré dans l’Université Paris-Saclay, entend favoriser et encourager ce dialogue au bénéfice de tous, à travers un programme d’animation scientifique interdisciplinaire soutenu par l’Université, un programme d’animation des filières industrielles soutenu par la Région, et un programme immobilier de construction d’un centre de recherche dédié à l’interface médecine/technologie qui verra le jour en 2028 sur le site de l’Hôpital de Saclay.
Vincent Lebon, PU-PH de Biophysique et Médecine Nucléaire, Université Paris-Saclay
Directeur adjoint, CEA/DRF – Directeur, UMR BioMaps (Univ. Paris-Saclay, CEA, CNRS, Inserm) – Porteur du projet PASREL
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Analyse de l'air expiré en temps-réel, une approche innovante pour la médecine personnalisée | Stanislas Grassin-Delyle
La médecine de précision nécessite la disponibilité de biomarqueurs non-invasifs, mesurables à haut-débit avec des techniques robustes, inoffensives, faciles d’emploi et bon marché. L’analyse des composés organiques volatils (COVs) dans l’air expiré (volatilomique) est un type d’approche métabolomique associant technologies analytiques et intelligence artificielle, combinant ces atouts et permettant de détecter en temps-réel, au chevet du patient, les COVs éliminés par voie respiratoire. Ces composés sont libérés dans le sang par nombres d’organes, reflétant ainsi l’état de santé des individus, et permettant des applications tant dans les pathologies pulmonaires que les pathologies extra-pulmonaires. Les avancées technologiques et les connaissances générées ces dernières années laissent espérer à moyen terme de développement de tests pour le diagnostic des pathologies sévères ou la prédiction de la réponse aux nouvelles thérapeutiques, permettant l’individualisation de la prise en charge des patients.
Stanislas Grassin-Delyle : Professeur des Universités (Université Paris – Saclay / UVSQ) et Praticien Hospitalier (Hôpital Foch) en pharmacologie médicale, membre fondateur de la plateforme d’analyse de l’air expiré Exhalomics et directeur du Département de Biotechnologies de la Santé (UFR Simone Veil – Santé, Université Paris – Saclay / UVSQ).
AXEL, un accélérateur au service des start-up de la medtech | Céline Darie
Présentation de la création de la société AXEL dont l’objet est d’accélérer le passage à l’échelle des nouveaux dispositifs d’imagerie médicale conçus par des start-up ou PME partout en France. Elle prend la forme d’une société coopérative d’intérêt collectif (Scic). Soutenu par le Comité stratégique de filière des industries et technologies de santé, Axel compte parmi ses fondateurs actionnaires des groupes industriels comme Thalès, des institutions comme l’Université Grenoble Alpes, Grenoble INP-UGA et le CHU de Grenoble et une organisation syndicale, la CGT, qui est « impliquée dans la réflexion stratégique pour valoriser le site de Moirans ».
Céline Darie est professeure de l’Institut Polytechnique de Grenoble en chimie des matériaux : elle enseigne à Polytech Grenoble dans le domaine des céramiques et matériaux inorganiques. Elle exerce ses activités de recherche à l’Institut Néel autour des thématiques d' »Elaboration de matériaux oxydes à propriétés spécifiques pour la physique fondamentale ». Depuis 2020, elle est directrice de Polytech Grenoble, école d’ingénieur polytechnique des Universités avec 6 spécialités dont la spécialité TIS (Technologies de l’Information pour la Santé) qui forme à l’intégration de systèmes d’information en santé et de dispositifs médicaux numériques.
Jimini : Un laboratoire mobile intelligent au service du diagnostic précoce | Jean-Christophe Tixier
L’innovation technologique continue de repousser les frontières de la médecine et de la biologie, la conviction de Usense repose sur un constat simple : l’urine est un fluide biologique qui contient énormément d’information sur notre santé !
Ainsi, les plus de 3000 molécules qui la composent sont une source d’informations quotidiennes sous-exploitées sur notre régime alimentaire, notre métabolisme ou le risque de développement de certaines pathologies telles que les infections urinaires. Par sa production en quantité (quasiment) illimitée, son recueil facile et non invasif ainsi que son reflet de l’homéostasie sanguine, l’urine peut même être considéré comme le candidat idéal pour permettre le diagnostic précoce.
Après quatre années de R&D, Usense a créé Jimini, un dispositif mesurant en un clic la présence de biomarqueurs dans l’urine. Intégrant une combinaison unique de technologies miniaturisées de photonique, d’électroanalyse et d’IA le dispositif est un véritable laboratoire de biologie mobile connecté et intelligent.
Jimini combine la simplicité d’utilisation des bandelettes urinaires avec la technicité et la fiabilité des automates de laboratoires.
« Lors du diagnostic, le temps est compté et l’information est dense. En miniaturisant le laboratoire grâce à la combinaison de technologies brevetées, Jimini permet de faire gagner du temps aux professionnels de santé et de rapprocher le laboratoire de biologie du patient. »
Jean-Christophe Tixier est le co-fondateur et COO de Usense, une medtech créée en 2019 qui a pour mission de rendre accessible le diagnostic précoce partout et pour tous. Bénéficiant d’un parcours académique pluridisciplinaire avec un Master Entrepreneur (HEC) et un Master en sciences cognitives (ICP-CNRS), Jean-Christophe cumule 13 ans d’expérience en entrepreneuriat et en conseil stratégique auprès des directions générales notamment dans le secteur de la santé. Son parcours l’a conduit à piloter la création de start-ups et spin-offs, ainsi que la gestion de projets stratégiques pour des entreprises de toutes tailles. Il possède depuis une expertise approfondie dans le secteur de la santé et particulièrement en biologie médicale impliquant technologie hardware, software et IA.
Innovations en imagerie du cancer du sein : L'apport des micro-ondes et de l'intelligence artificielle | Latifa Fakri-Bouchet
Le cancer du sein demeure un défi majeur en santé publique, nécessitant des méthodes de dépistage plus efficaces et moins invasives. Malgré les progrès réalisés, les techniques actuelles (mammographie, échographie et IRM) présentent des limitations, notamment en termes de confort pour les patientes et d’efficacité pour certains types de seins.
Les tendances émergentes dans la littérature scientifique incluent le développement de systèmes d’imagerie portables, l’utilisation de réseaux d’antennes innovants, et l’intégration de techniques d’imagerie multimodales combinant différente modalités pour une détection plus précise.
L’imagerie micro-ondes émerge comme une alternative prometteuse, offrant une approche non ionisante et potentiellement plus confortable. Les avancées récentes en imagerie micro-ondes et en intelligence artificielle (IA) pour améliorer la détection précoce et le suivi du cancer du sein.
L’intégration de l’IA en général et dans cette technologie en particulier ouvre de nouvelles perspectives pour l’interprétation des données, la réduction des erreurs de diagnostic et la personnalisation du dépistage. Ces innovations pourraient conduire à des dispositifs de dépistage plus accessibles et à une amélioration significative de la prise en charge des patientes.
Le projet E-Daisy, combinant capteurs hyperfréquences miniaturisés et algorithmes d’IA, illustre le potentiel de ces technologies pour démocratiser l’accès au dépistage du cancer du sein, indépendamment des contraintes géographiques ou socio-économiques.
Cette synergie entre imagerie micro-ondes et IA promet d’améliorer la détection précoce du cancer du sein, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour la santé des femmes à l’échelle mondiale.
Dr. Latifa Fakri-Bouchet est une chercheuse et enseignante-chercheuse spécialisée en Génie Electrique et Electronique. Elle occupe actuellement un poste de Maître de Conférences Hors Classe à l’Institut des Sciences Analytiques (ISA) de l’Université Claude Bernard Lyon 1, tout en enseignant à l’INSA de Lyon.
Son expertise couvre un large éventail de domaines, incluant les nouvelles technologies, l’ingénierie biomédicale, les capteurs, les technologies RF et l’intelligence artificielle. Ses travaux de recherche se concentrent principalement sur le développement de solutions innovantes pour le domaine médical, avec un intérêt particulier pour le dépistage précoce du cancer du sein.
Formation et parcours académique : Dr. Fakri-Bouchet a soutenu sa thèse de doctorat et son HDR sur des sujets liés à l’imagerie par résonance magnétique, la spectroscopie RMN, les antennes RMN et les micro-capteurs submillimétriques. Cette expérience a jeté les bases de sa carrière de recherche ultérieure.
Projets de recherche et distinctions récentes : Actuellement, Latifa Fakri-Bouchet travaille sur des projets de recherche liés à l’imagerie micro-ondes pour le dépistage précoce du cancer du sein. En 2022, ses travaux ont été récompensés lors du Hacking Health Lyon, où son projet de détection précoce du cancer du sein a obtenu le prix du projet de la transformation 360° impactant les patients et les professionnels, remis par l’Agence Régionale de Santé et France Assos Santé Auvergne-Rhône-Alpes.
Son projet E-Daisy vise à créer un dispositif médical combinant des capteurs hyperfréquences miniaturisés et des algorithmes d’Intelligence Artificielle pour la détection précoce et le suivi du traitement du cancer du sein. Ce projet innovant a été sélectionné en 2023 pour la 9ème promotion du programme RISE du CNRS Innovation. En accédant au programme HEC Challenge+, Latifa Fakri-Bouchet a bénéficié d’un soutien stratégique pour concrétiser son projet de start-up. Au terme d’une année de formation, le projet s’est vu récompensé du 2e prix du meilleur Business Plan à HEC Challenge+.
https://www.linkedin.com/showcase/hec-challenge-plus/posts/?feedView=all
Enseignement et publications : En plus de ses activités de recherche, Latifa Fakri-Bouchet s’investit dans l’enseignement, notamment auprès de classes internationales à l’INSA de Lyon, contribuant ainsi à la formation de la prochaine génération de chercheurs et d’ingénieurs.
Ses nombreuses publications dans des conférences internationales témoignent de son engagement continu dans la recherche de pointe et de sa contribution significative à l’avancement des connaissances dans son domaine d’expertise et dans la recherche appliquée à des problématiques de santé importantes.
La radiologie au plus proche du patient | Beatriz Matezanz-Garcia
L’accès à l’imagerie médicale demeure un défi pour des millions de personnes, bien qu’un simple cliché radiographique puisse sauver des vies. D’ici 2030, 12 millions de Français auront plus de 75 ans, et 2,6 millions vivront dans des déserts médicaux. Pour répondre à ces enjeux, Thales a développé une radiographie portable, légère et connectée en 5G, qui permet un diagnostic immédiat au domicile des patients, en zone isolée ou en urgence. Cette innovation facilite l’accès à des soins rapides, désengorge les hôpitaux et permet aux radiologues d’analyser les images à distance. Thales s’engage ainsi pour une santé plus accessible et humaine, partout et pour tous.
Diplômée en ingénierie industrielle et mécanique de l’Institut national des sciences appliquées (INSA) de Lyon, Beatriz Matesanz Garcia a occupé diverses fonctions chez General Electric puis chez Thales dans la stratégie, le marketing, l’innovation et les ventes. Elle est aujourd’hui directrice de l’innovation et directrice du segment IrixX qui développe des solutions d’imagerie pour la radiologie médicale mobile et la sécurité aéroportuaire.
Unlocking access to MRI | Dimitri Labat
Chipiron develops a portable and 10x cheaper MRI device powered by an ultra sensitive quantum detection system and AI-based image reconstruction. Chipiron brings a new paradigm in medical imaging to detect the deadliest diseases earlier than ever, and closely monitor therapy effectiveness at scale. Everyone deserves easy access to MRI. In the future, MRI will be made as simple as routine blood sampling.
Dimitri Labat is a physicist and entrepreneur, got his PhD from Université Paris Cité in 2018 working on models of quantum criticality in iron-based superconductors. He started his first venture Chipiron in 2020 with Evan Kervella.
Les ultrasons, un potentiel sous-estimé | Aritz Zamacola
Aritz Zamacola partagera sa vision de l’avenir des ultrasons en imagerie médicale, une modalité encore sous-exploitée malgré son immense potentiel. Grâce à la numérisation à la source, l’exploitation complète des données ultrasonores collectées permet de transformer de nombreux champs du diagnostic médical, y compris dans des applications jusqu’alors considérées comme inaccessibles, telles que la neurologie. À travers les premiers travaux de Resolve Stroke et des exemples concrets, il illustrera comment cette technologie rend aujourd’hui possible des diagnostics neuro précis directement dans l’ambulance ou au chevet des patients, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère du diagnostic médical. Cet échange offrira un éclairage sur ces avancées majeures qui commencent à susciter une attention mondiale.
Aritz Zamacola est le cofondateur et dirigeant de Resolve Stroke. Il possède plus de 10 ans d’expérience dans les secteurs de la santé, de la tech et du Private Equity, notamment en tant que consultant en stratégie et ancien membre de l’équipe Santé monde de Roland Berger. Fruit d’une vision que les dispositifs ultrasonores sont de véritables ordinateurs sous exploités, Resolve Stroke développe des IA et software innovants embarqués capable d’extraire des données brutes ultrasonores nettement plus d’informations. Ces moteurs logiciels permettent aux ultrasons de combler les lacunes du diagnostic médical actuel impactant des centaines de millions de personne chaque année, en particulier en neuro. Aritz bénéficie d’un parcours académique pluridisciplinaire en sciences médicales (Imperial College London), commerce (HEC Paris) et ingénierie (CentraleSupélec).